Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Touareg du Niger, rencontres au fil du temps
Touareg du Niger, rencontres au fil du temps
Touareg du Niger, rencontres au fil du temps

Arts et Culture nomades

Le Peuple touareg lutte pour préserver son identité et sa culture.

Poètes, musiciens, artistes touarag témoignent des combats de ce Peuple du désert, marginalisé et méconnu.

Au fil du temps...
Suivez-moi
17 février 2009

Imzad en Poésie

imzad patrimoine immatériel de l'humanité

L'imzad

De l'imzad avant tout / une musique aussi ancienne, / qui brandit la bravoure, / qui fixe l'achaq, / il revigore, / par des sons fins et piquants, / donnant générosité et tolérance, / calebasse emballée par le cuir, / un archet grattant, / tu es indispensable, / thérapeutique instrument, / soignant l'incurable / instructif inculquant la sagesse, / pour chasser la solitude, / pour ressusciter l'amour, / chasser la haine, / redonner la force, / tu incarne les qualités humaines. / Ton cri fait trembler l'homme du chèche, / il fait gonfler son cœur. / Les coups de l'épée ont leur place, / tu donnes le courage, / te préoccupent : / l'épique, le lyrique, les temps passés, / émettant réjouissance et souvenirs. / tu es un ensemble, / formé du mort et des vivants, / le mort sonne, / les vivants chantent. / Le tout fait l'imzad.

Imzad A Boudane

Exil

«Kha  ! caresse fine des doigts

sur le violon de l'honneur !

qui nous allie au toit des constellations

hors du temps»

Hawad  Caravane de la soif 

Ebeljud

Ebeljud

Ebeljud, je meurs de n'entendre le son de l'anzad  /  Chaque fois que me revient à l'esprit / Cette rencontre au puits avec cet être ravissant. / Mon visage baigné de larmes, mon âme torturée par le feu. /  Je lutte contre cette flèche qui m'est décochée, / Incapable d'imaginer le moindre poème. / Démon, apporte-moi  de l'eau et asperge-moi les flancs. / J'erre au crépuscule sans penser à la faim. / Je suis un géant majestueux, rompu au jeun et à la soif. / Ah ! quel beau parti, ma belle, /  Toi dont le cou dépasse en beauté / Celui d'élégantes antilopes / A la croupe blanche et aux épaules rayées. / L'amour que j'éprouve pour toi : / Taraude mon âme comme la soif. / Je connais bien cette mélancolie où je sombre. / Je suis depuis longtemps la proie des envieux. / J'ai ajusté mon litham, feignant l'assurance. / Mais ce propos résonne / Comme si j'étais dans une tombe,   / Sans lumière, sans le moindre rayon.

a dit Kurman agg- eselselu

Poèmes touaregs de l'Aïr  APT

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité