LA TENTE TOUARÈGUE
" Une indéniable construction symbolique existe, centrée autour de la femme, pilier de la famille, de la tente, de la tribu. La femme est le principe de base, le noyau, l'intérieur, tandis que l'homme qui représente l'extérieur dérive de ce substrat. Les rôles politiques, économiques et sociaux réservés traditionnellement aux mondes masculins et féminins entretiennent une correspondance étroite avec cette vision du monde.
Bien que l'idée persiste que sans femme, c'est-à-dire sans abri, aucune vie ni aucune présence ne sont possibles, la réalité présente érige un rempart incontournable, déniant la pensée et l'organisation touarègue.
Maintenant que les Touaregs ne peuvent plus, comme autrefois, défendre leur honneur par la guerre, maintenant qu'ils ne sont plus maîtres de leur destinée, maintenant qu'ils ont le sentiment d'avoir perdu la face par rapport aux valeurs de leur société et que certains renoncent à porter le voile, à quoi bon assureraient-ils leur continuité dans l'infamie, pourquoi bâtirait-il un abri autour de leur sœur ? "
Comme disait l'un d'eux :
" La tente touarègue est déchirée " (Hawad)
La reine des Touaregs Tin Hinan
Gérard Zaurin : genèse d'une œuvre
" Nous étions, un ami Touareg, avec qui j'entretenais une amitié depuis quelques années, et moi- même en Belgique pour une exposition où nous partagions un espace, lui avec ses bijoux traditionnels, moi avec mes toiles et dessins.
Au cours de nos discussions, il s'engagea dans un long et énigmatique monologue autour de l'idée que " l'on peut vivre dans une tente déchirée". Tout cela ne me paraissait pas d'une grande clarté, mais faisait surgir en moi des images très fortes ...
A cet instant est née " LA TENTE DÉCHIRÉE "
Des évènements ont ponctué son déroulement: en relisant un ouvrage en ma possession depuis longtemps, je découvre un extrait d'un texte de HAWAD, écrivain et calligraphe Touareg, intitulé "La Tente Déchirée". Je ne sais si cet ami avait connaissance de cet article de Hawad .. coïncidence ? Plus tard je rencontrerai Ahmed Abdoulaye BOUDANE, peintre Touareg Nigérien, abordant le thème de la perte de la culture avec une œuvre portant le même titre."
la tente déchirée ou la perdition de la culture A. Boudane
FEMMES : REGARDS D'ARTISTES
illustration A. Tambo
Tanaynat
Je t'implore, ô Dieu, notre maître ! / Et vous tous, les jeunes hommes ! / Tanaynat, la branche d'agar verdoyante / Couverte de rosée. / Si Tanaynat ne m'aime pas / Qu'ai-je à faire des chamelles que j'entrave, / De ce beau chameau que j' harnache, / De l'épée sans égale que je porte ? / Je ne cesse de gémir, je suis malade, / Comme un enfant souffrant de gerçures profondes, / Refusant même de téter le sein de sa mère. / Si Tanaynat ne m'aime pas, / Je retournerai d'où je viens, / Mon pays, le Gobir vers le Sud. / Je cultiverai la terre, une peau comme unique vêtement, / A la place du turban, un bonnet. / Je t'implore ô Dieu, notre maître, / Couvre-moi des marques de dignité / Pour gagner le respect de mes pairs devant les jeunes filles / Ou au combat des épées qui tranchent les boucliers. / Les coups d'épées lacèrent les corps, / Les jets de lance les transpercent. / Des giclées de sang se répandent, / Nous les chaussons comme des souliers, / Nous les endossons comme des habits, / En votre honneur, jeunes filles, / Fardées de l'indigo des voiles. / Je t'implore ô Dieu, notre maître, / Moi, dont tous les frères sont jaloux, / Fort de ma dignité sur mon chameau Awrag, / Si Tanaynat m'accorde son amour, / Je lui détacherai de mes troupeaux / Deux dizaines de jeunes chamelles / Et leur géniteur élancé au pelage tacheté.
L'amour est une peste
Amis, pardonnez mon propos. Ce que je dis est pure vérité / L'amour est une peste foudroyante. / Il déchire aussi bien les jeunes que les vieillards. / Il s'en prend même au fiancé. / Celle que j'aime, je peux la suivre même au fond du puits de Laghlagh. / Là où, dans la boue, l'hyène rayée a mis bas. / Là où grouillent les serpents, / Rampent les scorpions et bêle le python. /Même de nuit, j'y entrerai pour couvrir son cou de mille baisers / Et enlacer de mon bras son épaule et son dos. / Que nos vies cessent le même jour, je le souhaite. / Si cela est possible, si cela est légitime. / Alors pour Dieu et la miséricorde, / Unis dans le même sacrifice funéraire, que notre tombe soit une. /Et maintenant, mes amis, écoutez : / Si quelqu'un de vos dit qu'elle a donné naissance / A mille enfants illégitimes, / Je préfère sa race à ces rumeurs. / Parce que, elle et moi, ne sommes entrés dans la tente : Avant que le marabout, ce lettré que tous disent savant, / Ne scelle notre mariage.
Extrait d'un poème de Kurman (1912-1989) né entre Agadez et Ingalmes. Il est considéré comme l'un des plus grands poètes de l'Aïr (Poèmes touaregs de l'Aïr APT)
LITTÉRATURE
Mano DAYAK
" Je dois tout aux leçons de ma mère. C'est elle qui m'a appris à démonter et à remonter la tente, à plier et à déplier le lit taillé dans le torcha, un arbre au tronc épais mais au bois tendre et léger. C'est elle qui m'a fait découvrir les étoiles qui annoncent les changements de saisons. C'est elle qui m'a révélé les différentes castes des gens de ma tribu, les Iforas. C'est elle qui m'a enseigné la lecture, le chant, la poésie. C'est elle qui ... "
Mano Dayak
Je suis né avec du sable dans les yeux
Ma vie de femme touarègue Odile Dayak
A Agadez A. Tambo
POÉSIE CONTEMPORAINE
Rhissa RHOSSEY
Blessure
Seules les femmes / Debout dans la tourmente / Le poing dur / L'insulte à la bouche / Femmes / Je vous salue / Roseau fragile mais tenace / Canne sur laquelle s'appuyait / Mon peuple / Quand il chancelait / Et titubait dans les dédales / Du mépris. / Femme, cœur d'airain / Bouclier de fer / Salut femme / Gardienne inlassable des rejetons / Orphelins d'un père / Qui ne répond plus à l'appel.
Salut mère / Toi qui jugulas la haine des temps amers / Pour tes prières sincères / Salut sœur / Toi qui bravas le fer / Pour nous apporter un peu de lumière / Jusqu'au fond de nos sombres tanières / Salut femmes amazones des temps pénibles.
Extrait
Foule
Foule / Tu es femme / Quand tu aimes / Et l'Amour / Coule / De tes mains / De tes yeux / De ton cri
extrait
Hawad : Caravane de la soif
Silhouette infinie
Une vieille, maigre, grande / voilée de hardes / un panier sur la tête / se détache du campement / Ombre arrachée à son abri / elle grimpe les falaises / bras ballants entraînés par le vent / Toutes les mélodies de l'Éternel / sont gravées dans le geste de ses bras / et sur les lacets incurvés de la route / qui ondule vers les plateaux montagneux / d'Inta
La forme de ce geste contient le rêve / du chemin qui mène au puits / dans une vie sans soif / Ce qui nous manque est inscrit dans la mélodie de chaque pas / le sourire de chaque lèvre / dans la gueule même des hyènes / et dans la silhouette de cet arbre élancé / dont les racines sont plantées / dans les entrailles de la terre / et les branches accrochées / dans l'azur des cieux
Tamajaq
Elle garde les chèvres / sur les dunes lissées par le vent / Elle a laissé sa tente au creux de la falaise / où rôdent hyènes, renards, charognards / sous le vélum des étoiles cieux / ternis par la fumée des usines / qui déchiquètent les entrailles de la terre / Son bébé incrusté sur le dos / grain de beauté / peau tannée par le soleil / ocre visage ridé / par les rêves suspendus / le sursaut des cauchemars / elle est assoiffée / maigre, grande, cou élancé / antilope / Elle porte un collier de croix / géométries où le cosmos est réduit en bulles de lumière / Elle est sauvage / prête à s'effaroucher / comme l'autruche chatouillée / par une araignée / Ses yeux sont aigus comme ceux d'un fennec / qui sort de son trou au crépuscule / Ses mains sillonnées de veines / bleuies par la famine angoisse
Elle tresse une natte en feuilles / pour son mari qui a conduit la caravane / hors des frontières / agenouillé par les chaines des prisons / et le brasier des tortures
ou pour son frère en exil / errant d'une étoile à une autre / pour éviter le manteau étroit des cités / et leurs cellules d'asile
non / natte trame /qui raccommode le tissage des mythes / Espoir qui détresse les douleurs / Gestes qui tisonnent la lueur des souvenirs / pour démêler les nœuds coulants / d'une vie étranglée entre sa couche et ses puits
Soigne les ailes brisées du souffle en vol / entre son gîte et sa destinée liberté / mélodie qui tranche enficelages et entraves / O mouvement de l'archet / Aiguise les lames de l'aurore / et fends la grimace des serres machines / qui troussent les jupons de la nuit / où se love le sommeil des enfants touareg
YUNUS OCQUET
FEMME
L'harmattan souffle et emporte nos rêves de
poussière...
Agadez, sous la chaleur torride de nos sentiments
partagés... brille de mille étincelles qui jaillissent
de tes yeux envoûtants
Sorcière blanche venue du pays des toubabs, je suis fou
de tes sortilèges passionnels...
Sur la route de tes jambes moulées dans ton sari à
rayures, je devine la fraîcheur de ta peau veloutée ...
Le staccato de ton cœur d'amoureuse, réveille mes
sens engourdis par le désir ...
Je me suis souvent demander de quel miel sont faites
tes lèvres ... femme touarègue !
Je frissonne souvent à l'idée de me noyer dans les
spasmes de tes soupirs lorsque par une night de
chaleur nous aurons notre corps à corps ...
Match perdu d'avance car ne contenant pas
d'adversité...
Femme touarègue, je te prends la main et essaie de regarder avec
toi le même horizon ...
FEMMES DE NUIT
Le chewing-gum claque bruyamment dans vos bouches de
suceuses
Les libidos défilent sur le paillasson de vos cabanes
cabanons
De vos aisselles mal épilées se dégage l’effluve
concentré du désir acide
Le cliquetis saccadé de vos perles perverses rend la
nuit incertaine
Le petit pagne n’est plus qu’un bidet de fortune où se
soulage le plus offrant
Femmes de nuit perdues dans l’attente de l’amant
éphémère
Femmes de proie, cousines du rapace furtif et
souterrain,
Que faites vous de tant de fantasmes incarnés ?
Que dites vous de tant de phéromone distillée ?
L’amour, la souffrance et le mépris ont mutilé vos
ovaires
Les hommes enchaînés à vos pieds ne savent à quel sein
se vouer
Tout doucement, se dessinent les contours écrêtés du
précipice auquel vous aspirez…
Souéloum DIAGHO
La femme assise
Écoute le chant, murmure du vent, la femme assise en face d'une dune attend le
crépuscule pour
lancer son chant d'amour, chant de plaisir, la femme laisse couler la mélancolie
de son cœur, elle rit,
elle pleure sa joie, la peine, le désir de partager sa vie, elle cherche le chemin qui
conduit à
l'inconscience, les ténèbres l'engloutissent et les deux opposés se rencontrent,
l'inconscience et la
conscience, la femme cherche la lumière qui a nourri ses désirs, ses formes
caressent l'espace vide,
d'où jaillit l'oubli, univers brumeux, univers paisible, les odeurs se multiplient, les
odeurs que le
vent ramène, sa voix du cœur lui parle d'amour, amour profond, énergie de vie
qui passe par tous les
paysages. Paysages de joie, mélange des rires, paysages tristes comme
mélancolies La femme
plonge dans le noir de la nuit, comme seule amie, la dune et les grains de sable
qui roulent comme
des petites billes, elle a peur de la nuit, peur de tout, elle entend son petit enfant
qui pleure, c'est son
cœur qui palpite.
photo A. Tambo
PEINTURE
Almoustapha TAMBO
tazolt : aquarelle A. Tambo
Minata A. Tambo
Ahmed Boudane
La femme voilée et dévoilée A. Boudane
Hadja
Femme touarègue Hadja
Farid Bekaldi
" Les femmes m'ont passé le flambeau. Je trouve que parler d’art pour qualifier mon travail est un bien grand mot. Je ne crée rien, je sauvegarde ce qui existe déjà, je ne fais que m’en inspirer »
femme touarègue bleue
femme touarègue
MUSIQUE TOUARÈGUE
KOUDEDE
Timaggiren
" Les femmes Touareg d'avant, les femmes Touareg d'avant / on les reconnait à leurs beaux bijoux en or qui laissent paraître leur honneur, / qui laisse paraître leur culture /Leur honneur étincelle comme les pléiades dans le ciel / Les femmes Touareg je vous demande d'imiter celles d'avant / Leur beauté apparaît quand elle sont assises sur les tapis tissés d'avant / entourées de leurs beaux coussins, portant leurs beaux colliers houaïssa " .
PAROLES DE FEMMES
" Mais qu’en est-il aujourd’hui de la place de la femme, à l’heure de la mondialisation, de la modernité, de la sédentarisation à plus ou moins long terme de ce peuple nomade ? La femme est-elle toujours « reine » dans la société touarègue ? Face à la roue de l’Histoire, n’est-elle pas en train de perdre son pouvoir ? N’est-on pas en train d’assister à une régression de la place originale qu’avait la femme touarègue dans la société ?
Il semble que le matriarcat n’existe plus. Cependant, on accorde toujours une grande importance aux cousins issus de la sœur de la mère.
Les comportements changent au niveau de la monogamie, du fait de l’Islam et de l’urbanisation..
L’école et la société s’occupent maintenant de l’éducation des enfants. L’écriture tifinagh a été supplantée par la langue du colonisateur ! Les femmes ont en grande partie perdu leur rôle éducateur. Auparavant, les femmes touarègues n’allaient pas aux champs, ne puisaient pas l’eau, ne coupaient pas le bois. Mais aujourd’hui, certaines femmes le font en raison du manque de moyens et elles n’ont plus le temps d’accomplir leur rôle éducatif. Le travail domestique est la principale source d’oppression de la femme en Afrique subsaharienne."
Karsa Welet Elghelas
Propos recueillis en touareg par Hawad en février 1995 à Ouagadougou.
Karsa est originaire de l'Adagh et réside à Ouagadougou depuis de nombreuses années. Elle est mariée à un Burkinabé et mère de plusieurs enfants. Elle est quadragénaire..
" Ma maison est ma nation qui est la maison du monde entier.
Même dans nos déserts, le puits qu'on n'utilise pas pour extraire de l'eau et qu'on n'écope pas, à la fin, finit par tarir et mourir, et la terre boit son eau. Voilà notre philosophie, nous, les femmes de la nation touarègue, mais hélas, dans ce monde moderne, nous, les femmes touarègues, il ne nous reste aucune place. Dans ces difficultés que traverse le peuple touareg, dans la lutte par laquelle il cherche à se libérer et à se construire lui-même et son pays, hélas, la femme touarègue n'a pas sa place. Pour la femme touarègue des générations anciennes que je suis moi, les humanités, l'esprit et l'éducation que nous avons hérités de notre nation n'ont pas leur place dans ce monde. Nous n'avons pas de place, mais la femme touarègue, malgré son absence de force et d'assise, continue de résister et tente comme d'habitude de couver son humanité et sa philosophie. "
femme du désert Michèle Ludwiczak
Pour Saoudata Aboubacrine et ses camarades de l'association Tin Hinan, défendre le peuple touareg, c'est lutter pour les droits des femmes. Rencontre en marge d'Indigenève, la plate-forme de rencontres entre délégués autochtones à l'ONU et Genevois, qui se tient aux Cropettes
Mais la femme autochtone, touarègue par exemple, ne rencontre-t-elle pas aussi des difficultés propres à son genre?
" On présente souvent les peuples autochtones à travers leurs difficultés. Mais leurs richesses sont aussi immenses, même si l'incapacité d'avoir des échanges équilibrés avec les sociétés dominantes les met en danger. Prenons l'exemple des femmes touarègues. Traditionnellement, elles régissaient un système matriarcal complexe qui imposait la monogamie. Malheureusement, les mauvaises relations entretenues entre les Touaregs et les autres sociétés n'ont jamais permis aux femmes des peuples dominants de découvrir et de profiter de ce système social. Au contraire, sous l'influence de ces sociétés, nous sommes maintenant affectés par la polygamie... Plus largement, c'est la position de la femme – privilégiée dans la culture touarègue – qui s'affaiblit de façon vertigineuse! "
Survie d’un matriarcat de Faiza SEDDIK ARKAM
" Poussée par la nécessité, la femme a dû se soumettre à faire des travaux auxquels elle ne participe jamais auparavant. Le rôle socioculturel de la femme s’est trouvé lui aussi par conséquent appauvri. Sa fonction d’éducatrice, de conseillère, de formatrice est grevée par l’accomplissement des tâches quotidiennes. La transmission du savoir à leurs enfants, à leurs filles en particulier, ne peut se faire comme avant.
Face à ces conséquences, la société a développé par instinct de survie de nouvelles méthodes d’approche de son développement. En attendant que ce processus soit pris en compte dans un cadre formel, la femme touarègue ayant pris conscience de la déperdition culturelle et sociale consécutive aux phénomènes détaillés en haut, essaie de s’en sortir. Une nouvelle vague d’espoir voit le jour et encore une fois, ce sont les femmes qui en sont porteuses. Comme par le passé, elles puiseront dans leur courage l’énergie nécessaire pour sauver la société en péril. "
TOUAREGS : Apprivoiser le désert
" Pour les femmes touarègues des générations anciennes que je suis, moi, commente une quadragénaire, les humanités, l'esprit et l'éducation que nous avons héritées de notre société n'ont pas leur place dans ce monde. La génération des femmes touarègues qui sont nées après nous n'a pas une autre mémoire ni d'autres souvenirs qui les empêchent d'affronter leur crépuscule, comme nous qui rêvons d'un passé noble et d'un futur digne.
Les femmes touarègues de ma génération, aujourd'hui, n'ont pas de rôle sauf se recroqueviller sur des regrets car nous n'avons pas de présent.
Mais comment accepter le changement, quand on a vécu et que nous étions fières de notre existence ?
L'amertume a tué et tue les femmes touarègues, héritires des valeurs de leur société "
TADREWT
« Une meilleure santé, une meilleure éducation et la liberté de planifier l'avenir de leur famille élargiront les choix économiques offerts aux femmes; mais elles libéreront aussi leurs esprits et leurs cœurs. »
Alphabétisation
" Avec une espérance de vie ne dépassant pas 46 ans et un taux d’analphabétisme de 92 %, les femmes vivent au jour le jour la mendicité, l’exode forcé, l’épuisement dans les taches ménagères dû au pilage du mil, au port de charges énormes et à l’éloignement des puits. "
MIRY : NIGÉRIENNE, FEMME ET ARTISTE
cercle fermé Miry
Née le 6 Mai 1975 au Niger, Mariama se confirme aujourd'hui, malgré sa vie artistique relativement courte, comme une figure imposante de la vie culturelle au Niger. Femme, dans un pays à forte tradition musulmane, elle a choisi la voie d'une aventure artistique et humaine en se lançant dans l'art et l'expression plastique .
le gouffre Miry
Je suis artiste, c'est ma vie, ma passion, ma thérapie face aux phénomènes de la vie. Je suis une femme, je crois au développement personnel dans la dignité.
ELLE, entre « liens » et « nœuds » Coutumes, traditions, et religions s’accusent les unes les autres. Au centre, ELLE occupe une place, telle une victime de sinistre dont ELLE serait coupable. La société, victime et coupable elle aussi, agit sur ELLE comme poussée par une force surnaturelle.
Femme, africaine, artiste, épouse, belle-mère, mère,.. .c'est ce qu'elle est
Femmes dans les arts d'Afrique
Musée Dapper
" C'est une très belle exposition qui se tient au Musée Dapper du 10 octobre 2008 au 12 juillet 2009. En guise d'introduction, les photographies d'Angèle Etoundi Essamba sur les femmes. Rendus ainsi sensibles le corps des femmes porteur de vie, femme blanche, femme noire; leur regard direct ou voilé. "