« La colère dans le vent » d'Amina Weira
au Festival Traces de vie
Prix du Premier film professionnel - Prix de la Ville de Vic-le-Comte
Une tempête soulève le sable du désert, image saisissante d’un film maîtrisé né d’une colère forte.
L’écriture donne dans le récit une place juste et nécessaire à la réalisatrice et à son père. Une question de transmission. Les touaregs, les anciens, les femmes, les jeunes, le fou : chacun nomme à sa manière la menace invisible sur Arlit, sans chercher celle des experts et des responsables. En effet, il s’agit de donner à entendre une parole inouïe : celle des siens.
«La colère dans le vent» est porté par un engagement politique fort et invite à l’action collective. Il est le fruit et l’étendard, lors de cette édition du festival, d’un long travail de formation et de production d’un continent qui invente son cinéma.
Amina Weira est une jeune réalisatrice touarègue originaire d'Arlit, la ville minière du Niger. Son documentaire vise à donner la parole aux victimes des activités extractives.